
Un drame s’est produit le 14 août sur l’île d’Hokkaidō, au nord du Japon. Un jeune randonneur de 26 ans a été attaqué et tué par un ours brun alors qu’il descendait du mont Rausu, sur la péninsule de Shiretoko, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Son compagnon de marche a assisté, impuissant, à la scène : l’ours a traîné la victime dans la végétation malgré ses tentatives pour se défendre. Le corps du randonneur a été retrouvé le lendemain par les secours.
Face à l’attaque, les autorités locales ont immédiatement fermé les sentiers, évacué plus de 70 marcheurs présents sur la montagne et lancé une vaste battue. Trois ours ont été abattus, et des analyses ADN sont en cours pour identifier l’animal responsable.
Ce drame est le premier accident mortel de ce type à Shiretoko depuis plus de 60 ans, mais il illustre une tendance préoccupante : la multiplication des rencontres agressives entre ours et humains au Japon. Le manque de nourriture en milieu naturel, conjugué à l’augmentation de la fréquentation touristique en zones sauvages, accroît ces risques.
La péninsule de Shiretoko reste fermée à la randonnée dans l’attente des résultats de l’enquête, tandis que des mesures de sécurité renforcées sont mises en place.