
"Aude : les piégeurs, acteurs essentiels de la régulation et du maintien du classement ESOD"
FranceAlors que les réunions sur le classement des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD) approchent, les piégeurs de l’Aude montent au créneau. L’Association des Piégeurs Audois (ADPADA), soutenue par la Fédération Départementale des Chasseurs (FDC 11), dresse un bilan exemplaire de son action sur le terrain.
Une mobilisation constante dans tout le département
Sous l’impulsion de son président Jacques Bourrel et du vice-président Serge Gaubert, l’ADPADA poursuit sans relâche son travail de terrain. Cette saison, les 150 membres actifs de l’association ont permis la capture de 622 renards, un chiffre qui illustre la détermination et l’efficacité de ces bénévoles.
De véritables sentinelles de l’équilibre rural, ces piégeurs œuvrent quotidiennement pour limiter les nuisances et préserver les activités agricoles et cynégétiques du département.
Des données clés pour défendre la régulation
Le rôle des piégeurs ne se limite pas aux captures. Chaque intervention contribue à collecter des données précieuses sur la présence et l’impact des espèces classées ESOD — renards, fouines, corneilles, étourneaux…
Ces informations, croisées avec les déclarations de dégâts, alimentent les dossiers présentés lors des Commissions Départementales de la Chasse et de la Faune Sauvage (CDCFS). Elles constituent un appui scientifique et technique majeur pour défendre le maintien du classement ESOD, et donc la possibilité d’agir efficacement face aux déséquilibres.
Un maillon indispensable de la ruralité
Salués par la Fédération des Chasseurs de l’Aude, les piégeurs apparaissent plus que jamais comme un maillon clé de la gestion de la faune. Leur engagement bénévole, souvent discret mais toujours constant, participe activement à la préservation des équilibres naturels, à la protection des élevages et au maintien de la biodiversité locale.
À l’heure où les débats sur la régulation des espèces s’intensifient, leur action concrète sur le terrain reste un argument fort en faveur d’une ruralité responsable et engagée