Une baisse constatée sur tout le territoire
Dans de nombreux départements, les comptages de printemps le confirment : les perdrix grises et rouges traversent une période difficile. Certains secteurs observent des chutes spectaculaires, au point de remettre en question la reproduction naturelle.
Des habitats qui se dégradent rapidement
La disparition des jachères, l’agrandissement des parcelles et la réduction des haies privent les perdrix d’abris et de zones de nourrissage.
Sans ces micro-milieux, les nichées deviennent plus vulnérables, notamment pendant les premières semaines de vie.
Un printemps trop pluvieux, un été trop sec
Ces dernières années, les conditions météo jouent un rôle majeur.
Les pluies froides du printemps fragilisent les poussins, très sensibles à l’humidité. À l’inverse, les sécheresses estivales réduisent drastiquement les insectes, ressource indispensable à leur croissance.
Une pression de prédation en hausse
Corvidés, renards et mustélidés profitent des milieux ouverts pour repérer plus facilement les nichées.
Dans certaines plaines, les fédérations constatent une prédation record, aggravée par la disparition des zones-refuges naturelles.
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Des pistes de gestion pour inverser la tendance
Haies, bandes tampon, cultures à faune, régulation ciblée : plusieurs actions montrent des résultats encourageants.
Les gestionnaires insistent cependant sur un point : sans restauration des habitats, aucune stratégie ne permettra de stabiliser durablement les populations.